On y est !

21 juillet 2012

Quelques petites heures de sommeil plus tard, il est déjà temps de me lever. Il n'y a pas un bruit dans la rue. Direction le métro puis l'aéroport.

Je ne suis pas une phobique du retard, mais dans le doute, j'avais préféré prendre large. Quel merveilleux choix ! Je me retrouve à essayer de m'occuper pendant ce qui me semble une éternité. J'ai un livre que je n'ai pas envie de lire, un magazine que je n'ai pas envie de feuilleter. Du coup, j'observe les gens et imagine leurs vacances. J'entretiens du cliché, quoi.

L'avion pour Moscou se remplit. Je dois être la seule petite brune à bord. 

Je suis contente, je suis à côté du hublot. Et voilà la fameuse photo des voyages en avion !

Escale à Moscou, très rapide, juste le temps de changer de terminal, mais ça n'est pas plus mal. Parce que, non seulement j'ai toujours un livre que je n'ai pas envie de lire et un magazine que je n'ai pas envie de feuilleter, mais je ne me sens pas bien dans cet aéroport. Je ne comprends rien, je ne tombe que sur des gens pas souriants. J'ai l'impression d'être moins souriante moi aussi. Peut-être qu'on sourit moins quand on ne comprend rien.

Dans l'avion pour Oulan-Bator. Un peu déçue car je ne suis pas côté hublot cette fois. A choisir, c'est sur ce vol là que ça aurait été le plus intéressant.

Je regarde le soleil se coucher depuis le ciel. Eh oui, je m'émerveille d'un rien !

C'est un vol de nuit, j'aimerais arriver à dormir, d'autant que j'ai peu dormi cette nuit et que je vais arriver en début de matinée, mais rien à faire, je ne fais que des micro-siestes qui me fatiguent davantage.

Le soleil se lève, c'est brumeux. Quand les nuages veulent bien disparaître, ils ne laissent la place à rien d'autre que du vert, des montagnes vertes. Et rien que ça c'est impressionnant. Aucune maison, pas la moindre route qui vient couper le paysage. Que du vert. Ca ferait assez lunaire comme paysage d'ailleurs, si ça n'était aussi vert.

On y est ! On entame la descente vers Oulan-Bator.